samedi 25 février 2012

Festival: clôture au Mayouret


Aujourd'hui l'équipe A, c'est à dire l'équipe des gars, nous emmène avec eux pour aller rendre visite au Mayouret. Nous pensons peut-être pouvoir encore y trouver de la neige poudreuse. C'est sans compter sur les effets dévastateurs de maître Arthur sur la belle blanche. En tout cas les 7 nains ont bien rencontré Blanche Neige mais aussi quelques requins baladeurs...

Montée tranquillou, pépère à travers forêts et vallons. Tranquillou, pépère mais rythme équipe A quand même!


Objectif en vue. La neige parcourue jusqu'à maintenant n'est pas des plus folichone. Tantôt croutée, tantôt gelée, tantôt poudreuse. En conclusion, bien piégeuse.


Arrivée sous le col avant d'entamer à pied le parcours d'arête pour atteindre le sommet. Le vent s'en est donné à cœur joie par ici. Champs de mines... plaques de glace! Les couteaux sont de rigueur.


Depuis le Mayouret, un festival (dont c'est la clôture!) de sommets s'offre à nos yeux. Il sera difficile de quitter les lieux. Pour le moment nous égrenons les noms de beaux et prestigieux pics, soums, couloirs...

L'incontournable...

Le si familier, si proche, tant admiré...

Les Posets effacent les distances.

Là-bas au loin, la maison...

Joli vallon de Hount Hérède


Puis il faut retourner chercher les skis avant d'aborder une magnifique pente plein sud pour descendre vers le lac de Gaube.


Encore un peu de ski-combat dans la forêt, une fois le chemin retrouvé bien-sur (je me suis un peu perdue...) et c'est le sprint final sur la belle bleue du Pont d'Espagne avec une arrivée à la voiture skis aux pieds.

jeudi 23 février 2012

Poudre cachée au Lascours


Nous décidons de retourner vers le vallon des Estibères tellement notre journée de mardi fut excellente. Le soum de Lascours nous attend, l'expo est correcte, la trace est faite, il doit surement rester des secteurs poudreux et puis l'ambiance montagne là-bas est vraiment sympa.


En montant on se rend compte qu'il reste PLEIN de secteurs poudreux. Nous repérons LA combe, LE(S) dôme(s), nous tentons d'évaluer, d'estimer, de soupeser. Pas facile quand on manque d'expérience, d'assurance. La solution: redoubler de vigilance.


La vue depuis le sommet est grandiose. Elle permet d'envisager toutes sortes de courses dans les vallons et sommets environnants. Les montagnes resplendissent de blancheur.


Notre regard s'envole jusqu'à la frontière vers les montagnes si souvent nommées.


Les cols se superposent à notre vision, les sommets se succèdent le long d'une ligne édentée, les pentes nous renvoient leur inclinaison...


"Attends, attends, ça devrait passer par là!" Fango reste en éclaireur. Austine pas folle, préfère la poudre et sa maîtresse. Juste un peu plus fatigant.


La descente est un bonheur de glisse. Il faut seulement arriver à... moins cogiter!


Pause casse-croûte bienvenue à l'abri du vallon de la grande Estibère. Tiens, Elke s'intéresse à la photo...


Et ça glisse encore et encore... Essayer de retrouver le petit goulet repéré à la montée pour accéder à cette superbe pente qui nous faisait de l'œil il n'y a pas si longtemps. Bingo!


Retour à la civilisation après un bon bol d'air sauvage dans un lieu pas si éloigné de la maison que ça finalement. Au fond du jardin...

mercredi 22 février 2012

Cap sur Laubère


Le festival de la semaine continue et change de vallée pour se rapprocher de l'est. Direction le cap de Laubère avec la grande family escortés des toujours fidèles 4pattes. La sortie est une classique du coin et nous arrivons bien tard après les dernières chutes de neige pour espérer imprimer nos marques sur une neige vierge. Bah tant pis, on prend ce qui reste et surtout on profite du soleil toujours aussi éclatant cette semaine, de la vue depuis le cap (même qu'on sait plus quoi est qui tellement les sommets se bousculent), du repas concocté par mère nourricière toujours trop prudente (les sacs pèsent un âne mort!) mais que le pâté est bon! Merci mère prévoyante... Et puis aussi des quelques premiers mètres sur une neige encore gentille. Le reste de la descente? Une neige de cinéma selon JL... Va savoir de quel cinéma il s'agit là! Mystère...

Jolie vue bosselée vers l'est et le col de Peyresourde

Apache heureuse et à la trajectoire très intelligente à la descente: trace de montée! 
Fango préfère la croûtée, droit dans la pente

Objectif en vue. Damned, les draperies n'ont pas encore été repassées!

On pourrait continuer? Non, pas par là...

Contemplation d'autres possibles. Oui, peut-être un jour...

Y'a plus qu'à redescendre dans la vallée et aller se boire un grand smoothie suivi d'un bon chocolat viennois... une fois le soleil disparu!

mardi 21 février 2012

Le festival continue aux Estibères


Il parait qu'il y a encore plein de poudre au fond des Estibères. On va aller jeter un coup d'oeil.

Ruisseau d'Isaby


Après une première descente vers le lac d'Isaby sous la glace, sur une neige ultra-rapide en train de transformer progressivement, on vérifie en effet que la neige est bien là et semble savoureuse.


Nous montons tranquillement dans le vallon de la grande Estibère, asticotées par une petite brise qui a quelque peu sévi dans certaines pentes et sous la surveillance du soum Arrouy.






Le cheminement est agréable dans cet univers de pentes. Une fois passé le dernier ressaut on a le sentiment d'être en haute montagne, complètement isolé du monde, entouré de hauts sommets comme le Lascours, l'Arrouy, le Léviste.


Le vent a bien soufflé dans la nuit, la trace qui mène au col séparant les deux Estibères est à refaire. Après quelques mètres d'effort nous voilà prêtes à aborder la descente à l'ombre du Léviste dans une neige poudreuse et légère.


Nous enchainons virages et courbes dans ce superbe vallon où le plaisir est grand de laisser son empreinte éphémère.


La petite Estibère est une succession de croupes, combes, goulets... Le choix est tel que l'envie de remonter chercher une autre pente puis une autre puis encore une autre nous titille. Mais le soum de la Siarrousse nous attend...


Après encore d'autres virages nous entamons la remontée vers ce petit soum débonnaire mais à la pente Est inclinée comme il faut pour nous promettre une belle descente.


L'arrivée au sommet révèle encore et toujours d'autres vallons à explorer.


Après une longue pause ensoleillée au sommet, un mitraillage en règle du fabuleux panorama à 360° qui s'offre à nous, la promesse d'aller rendre visite aux voisins de la Siarrousse, nous sautons du soum pour atterrir au col de Tramassel... Formidable rêve qui nous aurait évité la longue et pénible traversée du vallon d'Isaby. Heureusement qu'il est tout mignon celui-là!


Affamées nous terminons cette journée à l'auberge de l'Arrioutou autour d'une excellente garbure assortie d'une assiette de charcuterie... A 16h!

lundi 20 février 2012

Festival: journée d'ouverture au Picarré



La semaine promet d'être belle, le soleil est annoncé, les températures sont fraîches pour quelques jours, la neige est présente. Y'a plus qu'à!


Les infos glanées de-ci, de-là nous donnent envie d'aller découvrir le soum de Picarré. Et c'est après une belle bataille dans les bois contre brounchous, neige gelée (merci le redoux, merci le froid du jour) et autres branchages divers que nous débouchons dans un magnifique vallon entouré de pentes toutes plus belles et attirantes les unes que les autres.


On aurait pu aller là-bas, ou là-bas, ou encore là-bas.


Mais non, on va au Picarré, là-bas au fond du vallon...


Il y a de la neige partout, partout, partout. Quelle belle meringue enveloppe le Cabaliros! Pour la descente la neige a un peu souffert de la chaleur des derniers jours, du vent, du refroidissement d'aujourd'hui mais en choisissant judicieusement les expositions nous nous faisons bien plaisir dans la poudre, la croûte (qui l'eut cru), la transfo et même le bois avec du ski acrobatique... J'en garde un petit souvenir sur la joue!


Après un élégant pas d'escalade (décidément, même les skis ne les empêchent pas de s'agripper!) nous rentrons ravies et heureuses d'avoir parcouru ce très sympathique vallon.

dimanche 5 février 2012

Contrastes irréels


Encore une fois la neige est tombée en fin de nuit. Un bon tapis recouvre les routes et les quatre pneus-neige (les chaînes dorment sous le siège en renfort si besoin) ne sont pas de trop. Conduite souple comme sur des œufs... Première montée à Hautacam pour constater que la DDE a du retard (ou est fort occupée ailleurs ce qui peut se comprendre), que le vent se déchaîne, que les plaques se forment et se déforment sur les moindres pentes, que la galère pointe son nez plutôt que le plaisir... Donc demi-tour. On ne va pas rentrer à la maison quand même? Allez zou, direction Barèges.


La forêt de l'Ayré sera de nouveau bien accueillante pour nous. Les bourrasques de vent soulèvent la neige et la transporte au-dessus des arbres créant des mini-tornades. Nous ne sommes pas seuls mais la chaleur d'un petit redoux est au rendez-vous, qui apporte malheureusement une tempête de grésil (pas bon ça pour la suite...) La montée est tranquille, la descente sera physique et bosselée le tout bien-sur, sur un tapis de poudre épais, indulgent et qui pardonne tout. Vitesse, saut, virage, pause chien, saut, courbe, courbe, courbe, pause chien... Le bonheur!


L'appareil-photo reste au fond du sac mais ressurgit sur le trajet du retour pour imager cette journée toute faite de contrastes. Météo furieuse mais douce neige, froid verglas et bouillasse d'après-midi, cristaux de poudre et billes de grésil, arbres décharnés et blanches pentes...


La neige a fondu, on peut enfin enlever les chaînes à Luz. Pas de couleur pour la traversée des gorges du pays Toy, du noir et blanc pour la journée,


du bleu invisible pour les cascades,
tout cela méritait bien un petit verre de rouge!

samedi 4 février 2012

Eclaircie sur le Hautacam


Aujourd'hui devait être une journée de repos. Il neige depuis la fin de la nuit. Les prés, routes, toits, montagnes sont tous blancs. Encore de la poudre? On déjeune et on y va? Ok d'ac! Le soleil brille à Hautacam on y va? Ok d'ac? Et c'est parti...


La neige est bien là, la pente un peu moins. Avec humour on fait au plus rapide dans la crainte de voir revenir les nuages menaçants qui tournent autour des massifs montagneux.


Ça swingue dans une neige ultra-légère, le sourire est scotché, les spatules disparaissent, la neige retombe sur la trace mettant les chiens à la peine... Cool, tranquille, doucement, là...

...


Bon ben, il ne reste plus qu'à remonter...


A bientôt joli vallon...