jeudi 25 février 2010

Col d'Oncet sous le vent



Matinée au col d'Oncet avec une fine équipe de cinq gais lurons. La magnifique corniche suspendue du col d'Aoube nous fait renoncer à l'objectif premier du Pene Det Pouri.


Mais la superbe pente du col d'Oncet nous appelle irrésistiblement. Montée tranquillou pour arriver au col sous un vent décoiffant.


On ne s'attarde pas, on essaie de ne rien perdre ni de s'envoler et on attaque la descente.

Cette pente est géniale et j'adore son inclinaison!


La neige est parfois surprenante car ventée par endroit, très poudreuse et légère à d'autres, mais très agréable à skier dans sa première partie. Par contre la soupe de l'arrivée est bien moins sympathique.


Entre-temps, casse-croûte animé aux cabanes d'Aoube avec déchainements de vannes en tous genres. Bonne partie de rires... Encore, encore, encore! Et bien-sur Luz nous accueille pour notre habituel duo: bière et chocolat chaud (viennois ou pâtissier... miam). Euh, pas les deux à la fois quand même!

dimanche 21 février 2010

Hautacam/Isaby/Naouit



Aujourd'hui devait être une journée pleine de promesses de belles éclaircies et de bonne neige. Nous avons été au mauvais endroit au mauvais moment. Bah ça arrive et heureusement la rando s'est bien terminée. On espère que la troisième sortie ensemble avec Jean-Louis, Cathy et Victor sera la bonne!


Notre objectif du jour était le soum de Lascours. Etait car une plaque partie sous les skis de Jean-Louis à l'abord des premières pentes raides nous freine net dans notre élan. Le Lascours nous verra un autre jour! En faisant demi-tour nous rencontrons d'autres randonneurs que nous mettons en garde. Ils tentent bien une approche par un autre couloir mais rebroussent eux-aussi chemin.


Après une petite pause pour recharger les accus - nous nous baladons pour le moment dans le vallon d'Isaby - nous décidons de mettre le cap vers le col sous le pic de Barran afin de basculer versant nord dans le vallon de Naouit. Le vent souffle en rafales et nous fouette le visage. La neige est soulevée et forme très rapidement des congères et plaques. Nous avançons prudemment à travers les pentes.


Au moment de basculer dans les pentes une grosse plaque identifiée se détache et dévale le versant. Parfois on se demande ce qu'on fait là!!! Nos options et choix de repli étant limités nous nous engageons dans le vallon en redoublant de prudence et d'attention. Nous pouvons voir que le secteur est plaqué partout!! Le vent de cette nuit a, semble t-il, été redoutable.


Nous atteignons enfin la forêt où le vent se calme soudainement et même le soleil nous fait un timide coucou. La traversée est un parcours du combattant pour Apache dont les poils retiennent la neige et forment des boules de plus en plus lourdes. La neige colle sous les peaux et entendre le bruit des téléskis n'a jamais été aussi agréable pour nos oreilles.


Nous faisons une pause déjeuner en profitant de la chaleur des derniers rayons du soleil et entamons notre dernière montée le long du téléski pour retrouver... le vent! Quelle journée! Qui se termine autour d'une bière et d'un bon chocolat viennois pour ne pas changer les bonnes habitudes.

mercredi 10 février 2010

Couraduque-Soulor sur du velours


Gabizos

Nous profitons avec Nathalie de cette éclaircie de la semaine pour aller savourer la neige de velours du domaine skiable et admirer ce paysage toujours grandiose qui ne cesse de nous ravir. Près de quatre heures (et 30km de ski de fond dans les jambes!) à se réjouir, s'émerveiller, s'extasier, se rassasier de la beauté de la nature. Le petit vent qui nous accompagne à l'aller est glacial et les passages à l'ombre se font sentir. Les pistes sont presque entièrement pour nous seules. Du bonheur en barre!!!

Corniche au col de Bazès


Nature vierge

Figé dans la glace

Contraste

Habit soufflé

samedi 6 février 2010

Matinée dantesque au signal de Bassia


Lever matinal pour Cathy, Jean-Louis, Victor et moi et départ aux aurores pour profiter d'une matinée d'éclaircies... qui n'arriveront jamais!


Par contre la neige qui tombe dès les premiers mètres de la montée en forêt et le vent soufflant en rafales sont bien au rendez-vous. Ils arrivent juste un peu tôt dans la journée. Tant pis on fera avec.


Plus nous montons, plus les flocons s'épaississent et le vent se renforce.


Les bourrasques nous empêchent finalement d'accéder au sommet du Bassia.


C'est, abrités par le dernier bosquet de pins, que nous dépeautons.


Puis nous attaquons prudemment la descente par une combe chargée d'accumulations d'une neige très agréable à skier. Nous nous régalons à faire nos traces dans ces mini-vallons et à serpenter à travers les petits sapins. La descente est courte mais fantastique, à l'abri du vent et dans un décor magique comme dans toute forêt. Et même si les cuisses ont l'occasion de chauffer, c'est un régal!! Aucun regret d'être sortis ce jour-là. Pas de photo de la descente: c'était trop court et trop bon. Il faut juste le croire!

vendredi 5 février 2010

Eclaircie du jour


La météo exécrable prévue aujourd'hui nous laisse finalement entrevoir en fin d'après-midi les beaux sommets que voici...

Balaïtous

 
Pic du Midi d'Arrens

Soum de la Pène

Soum de Léviste

jeudi 4 février 2010

Soum de Las Escures - 1847m



Les plus belles journées météo s'achèvent mais la dispo n'arrive que maintenant donc on sort quand même malgré un isotherme en hausse vertigineuse et l'annonce d'une nouvelle perturbation venant de l'ouest. David nous guide Véro, Pascal (dont c'est la première sortie rando) et moi vers le soum de Las Escures. Nous tanquons la voiture dans la neige, en bord de piste au fond du Bergons et entamons la montée à travers bois. Dès le départ la neige ne paraît pas fameuse. Tant pis. Montée tranquille dans les vallons sous le Las Escures, raidillon avant le petit col gravi sans les skis (sacrée pente!) puis arrivée au sommet pour découvrir un panorama grandiose à 360°.


Les photos trahissent l'absence de couleur ce jour-là. Que du contraste presque en noir et blanc. Des nuages, un ciel chargé à l'ouest, du blanc, du gris, du noir... Tristounette la photo aujourd'hui.


La descente se fait dans une neige très humide et lourde qui ne cesse de nous surprendre. Seules quelques petites combes orientées Est gardent un certain velouté mais il faut bien viser! On arrive quand même à se faire plaisir. La montagne se purge et nous gratifie de quelques «BOUM» bien sonores. Nous ne verrons pourtant aucune avalanche. La traversée de la hêtraie nous fait racler quelques racines et pierres, je préfère glisser sur mes chaussures que ramener mes skis au fartage pour la 3ème fois de l'hiver!


Le demi-tour étant impossible pour le brave Kangoo, nous redescendons la piste en marche arrière. C'est ça les locaux qui n'ont même pas de chaînes dans leur voiture... Mais à la maison... oui! Bien au chaud! Et non, les pneus neige ne font pas tout.