vendredi 25 mars 2011

Un autre 3000 autrichien - le Hocheiser 3206m



Pour cette dernière rando, Ute la soeur d'Elke et Luggi, un autre copain-guide, se joignent au groupe de mercredi. De nombreuses voitures sont déjà garées au point de départ. Nous ne sommes pas seuls mais la montagne est vaste ici. Et puis j'ai bien vu mercredi que nos guides n'empruntent pas forcément le même chemin que tout le monde, surtout à la descente. Les conditions sont printanières et espérer un peu de poudre semble une gageure. Nous allons être bien surpris!


La marche d'approche nous fait passer dans un tunnel fermé par une porte de stalactites impressionnantes.

Luggi et Christian en pleine conversation

Elke et Luggi, encore en pleine conversation. Mais quelles pipelettes ces autrichiens!

Traversées sous les barres rocheuses

L'itinéraire assez varié passe par forêt, petits goulets, longues pentes, glacier...


Cette longue montée nous laisse le temps de repérer de belles combes restées vierges juste sous les murailles du Hocheiser.

Ute et Tobias face au Hocheiser

Sommet que nous apercevons très rapidement après le départ sans plus le perdre de vue. Le groupe s'étire, se casse, se regroupe, s'étire de nouveau...


Elke est en très grande forme aujourd'hui et monte surement tel un diesel.

Confrontation du "droit dans la pente" et du "tranquillou pyrénéen"

Comme mercredi, la trace de montée est bien fatigante par sa raideur dès que la pente se redresse. Nous n'en tenons pas compte et effectuons quelques virages bien de chez nous... enfin des Pyrénées, car Elke est un peu d'Autriche quand même.... mais aussi des Pyrénées maintenant... enfin bref!


Ute fait des figures de style durant l'ascension d'un petit mur et fera bien rire tous ceux qui verront cette photo. Mais que cherche t-elle donc?


Plus nous montons et plus les sommets se dévoilent. Nous sommes entourés de montagnes surmontées de glaciers et leurs séracs, de lacs avec leur barrage, de pentes toutes plus blanches les unes que les autres.


Le Hocheiser est dans l'axe exact du lac de Zell am See et la vue sur la vallée est étonnante.


Elke squatte la croix du sommet et ne la quitte plus comme ça elle pourra dire qu'elle a fait 2m de dénivelé de plus que nous.

Cochon pendu

Presque la pause tricot... Austine se pose des questions tout de même

Großglockner, 3798m






Pour ma part je mitraille les glaciers alentours qui me fascinent avec leur contraste marqué et les belles cassures imprimées dans la neige.

Arrivée de Ute et Tobias

Il n'y a pas un poil de vent, le soleil nous réchauffe et nous permet d'attendre l'arrivée d'Ute, épaulée par Tobias, que nous encourageons dès qu'elle se trouve à portée de voix. Oui bon, on n'est pas très discrètes mais c'est très efficace et très utile pour son mental. Nos traces avec conversions lui servent bien aussi pour arriver fièrement au sommet au bout de sa, seulement, 5ème sortie de la saison. Plus de 1600m de dénivelé quand même!

Bravo!

Tobias a du lui dire 47 fois: "Dans 5 minutes on arrive..."

Poudreuse sur le glacier

La descente est une succession de bonheurs dans une poudreuse encore bien légère.

Luggi et son pur style

Christian: heureux

Y'a bon!!!

Tobias: heureux

Elke: heureuse et Austine: le nez dans la poudre

Mis à part le glacier qui est parcouru de multiples traces, nous parvenons à suivre un cheminement de neige vierge avec des pentes fort sympathiques ce qui donne l'occasion de signer de belles courbes et de faire de belles photos. Tout le monde a encore la banane collé aux lèvres. C'est trop bon!

Christian à l'oeuvre

Il y a quatre photographe-amateurs sur les six membres du groupe! Arfffff... Je suis heureuse!

Sol glacé dans le tunnel

La chaleur printanière a provoqué un ruissellement sur la glace au sol dans le tunnel et entraîne, malgré une main courante bien utile, des chutes en cascade au sein de notre petit groupe. Une aura raison d'un ligament du pouce de Christian qui sera bon pour un bloc le lendemain. C'est peut-être grâce à lui que mon Pentax est sauf. Merci Christian et encore désolée pour ce souvenir marquant que je laisse. Cela ne nous empêche pas de fêter cette belle sortie dans un restaurant local où Luggi nous fait bien rire avec ses anecdotes de montagne vécues avec ses clients mêlant allemands et autrichiens. Sacrés allemands!

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Au vol un commentaire difficile à faire car il me laisse sans voix !
tu m'avais raconté, mais en images que c'est beau !
bisous, bisous, bisous !