mardi 15 février 2011

Surprise poudreuse à Coste Oueillère



Hier il a neigé. Un peu... ou peut-être plus qu'un peu.
Le vent a soufflé sur les crêtes frontières. Un peu... ou peut-être plus qu'un peu.
Les nuages arrivent par l'ouest dans la journée et nous avons un impératif horaire.
Face à tous ces "peut-être mais aussi un peu plus" nous demandons l'appui aérien et un petit sms reçu pendant le trajet confirme nos intentions: "la neige est à la forêt". Youpi! On va pouvoir chausser à la voiture, une fois la forêt traversée sur un tapis de neige pour monter quand même jusqu'aux granges de Camoudiet. Chut! Faut pas le dire...


Il n'y a que nous et nous faisons notre trace.


Les chiens galopent à tout va dans ces pentes vallonnées et la montée laisse entrevoir un petit plaisir futur dans cette poudreuse bien légère.


Le vent n'a pas fait de dégâts sauf au sommet où ça croûte un peu.


Mais la pente exposée Sud, préférée à la Nord trop marquée de virages et de plaques de glace, est un tapis de poudreuse dense juste comme il faut.


Nous sommes rapidement au sommet et le temps change à toute allure. Encore une balade qui va se finir presque en noir et blanc!


La descente est un régal de courbes, virages et courses-poursuite pour essayer de semer Fango avant qu'il ne me fasse tomber dans un roulé-boulé, skieuse par dessus chien, comme dans une balle de coton.


La poudre est là. Nous cherchons les pentes les plus raides même si elles sont courtes et sautons de croupes en croupes. Puis il s'agit de se faire toute légère et skier en grandes courbes afin d'éviter les pièges qui affleurent sous la neige et arriver skis aux pieds jusqu'à la voiture. YES!

Repos bien mérité

1 commentaire:

katia a dit…

Royal ! Impérial !
Mouah ! que cela a du être bon !
bravo...
bisous de chantilly