mercredi 16 février 2011

Bataille de poudre et brounchous au Cabaliros



Il y en a qui attendent la poudreuse et d'autres qui attendent le ciel bleu du début jusqu'à la fin! Elle va enfin venir cette belle journée qui réunit toutes les bonnes conditions: neige, ciel, lumière, couleurs? Enfin, elle est peut-être déjà venue, mais je n'étais pas au rendez-vous. Ben oui, on ne peut pas toujours être au bon endroit au bon moment.


Tout commence bien pourtant aujourd'hui. Une forêt enneigée... La piste aussi, donc merci les chaînes car la petite berline ne s'est pas transformée en 4x4 à minuit passé. Un soleil lumineux. Un beau ciel bleu. Tout pour passer un bon moment.


Il nous reste quand même un bon bout de forêt à parcourir avant de déboucher sur les pentes - wouarffff... - bien sèches et ventées du Cabaliros. On se demande bien par où on va redescendre. Bigre, bigre!


En attendant on avance. Un gentil traceur nous précède, cool! Car plus on monte et plus l'épaisseur de neige devient conséquente. Jusque là rien d'anormal. Et puis: tiens, une petite plaque est partie par là. Attention! On s'espace et on garde les chiens derrière, ce serait dommage qu'ils nous déclenchent une coulée sur la tête.

Le vent souffle sur le Balaïtous

Comme prévu les nuages rentrent du Sud-Ouest avec un vent assez agressif. La neige est bien transportée et les versants Nord-Est sont bien chargés. Re-attention!
Nous croisons notre gentil traceur - personne d'autre à l'horizon, faut être fou pour venir au Cabaliros sans sous-couche - qui redescend et nous apprend que d'autres plaques sont présentes plus haut. C'est un bon spécialiste dans ce domaine, nous lui faisons entièrement confiance et Fango est tellement sous le charme qu'il entreprend de le suivre dans sa descente. Ah ben non mon gars! C'est pas par là! Les appels, les cris, les croquettes... Rien à faire. Il disparaît derrière un mamelon. Gloups! Et regloups! Ce n'est qu'au bout de longues minutes d'incertitude dans un vent glacial à scruter les vallons poudreux que j'aperçois une tête noire remonter DROIT DANS LA PENTE!!! Essoufflé quand il arrive à ma hauteur mais toujours aussi vigilant par rapport à son troupeau: Quoi? Elke et Austine ont continué? Vite il faut les rattraper et rassembler tout ce petit monde, ça ne va pas cette histoire! Y'en a qui partent en haut, d'autres en bas, je vais remettre de l'ordre dans tout ça moi!! Je crois que mon chien a un problème de propriété: il pense que tout skieur, toute bête qui fuit (chat, chien, isard, oiseau, mouton...) doit être ramené dans le droit chemin. C'est à dire SON chemin! Espérons que ce n'est qu'une histoire de jeunesse et continuons de saupoudrer un peu d'éducation de ci, de là. Mais bon, ce n'est pas un chien de troupeau pour rien...


Il est grand temps de rebrousser chemin. Nous suivons prudemment, tout en évaluant les pentes, les traces de descente de notre spécialiste traceur météo et nous nous faisons quelques petits plaisirs dans de belles accumulations de poudre... et de brounchous, qu'est-ce que ça pousse cette année! Je m'amuse comme une folle, la neige est tellement poudreuse qu'elle pardonne tout.

Descente dans le goulet juste derrière. Si, si, ça passe!

Elke rigole moins (mais toujours avec le sourire, remarquez bien), ses skis rendent vraiment l'âme et le plaisir de la descente n'est pas au rendez-vous.


Encore d'agréables virages dans une petite pente et il faut rejoindre la piste et la voiture quelques kilomètres plus loin. Bon les conditions n'étaient pas vraiment là, notre choix aurait pu être meilleur, on aurait pu partir plus tôt. Mais qu'est-ce que c'est chouette l'ambiance de la montagne!

1 commentaire:

Katia a dit…

alors, comment va l'appareil ?
les photos sont de plus en plus belles, à moins que ce soit la montagne... que la montaaaagne est beeeeelle ! disait Trenet Charles !