lundi 24 mai 2010

Séance de test VTT



Le magasin de cycle MTR65 à Lourdes m'a gracieusement prêté un VTT dans le but d'essayer le "tout-suspendu", les freins à disque, la transmission, etc...


Malgré la taille du vélo légèrement trop grande pour moi, nous partons en expé forêt avec Elke et Nathalie, sans oublier les toutounes Austine et Nora.


Nous avons l'occasion de constater les dégâts causés par la tempête Xinthia sur la forêt de l'Arragnat, au niveau du col de Liar, mais aussi plus bas vers les Trois Sapins où une bonne partie de la sapinière s'est débarrassée de ses troncs, gentillement alignés le long de la piste, dans l'attente d'être récupérés. Le vent a procédé à des coupes franches et presque créé des clairières dans le touffu de la forêt. Cela surprend.


Nous restons délibérément sur les grosses pistes de peur de tomber sur des arbres en travers des chemins et sentiers. L'objectif d'aujourd'hui est de faire le plein de sensations avec ce beau vélo. Non pas de débroussailler. J'observe de droite et de gauche pour voir si les chemins sont praticables avec les chevaux, c'est quand même notre terrain de jeu pour les mois à venir.


Nous sommes parties aux heures les plus chaudes de la journée: nous sommes bien des Gaulois! Ah ben non! Elke est Autrichienne. Il n'y a pas que les Gaulois qui font des trucs fous! Parties de Salles, nous rejoignons Sere pour emprunter la piste qui rejoint la route de Spandelle, puis une petite visite au pré des deux grâces avant de monter en pente douce jusqu'au col de Couraduque.


L'horaire étant un peu trop serré, nous redescendons par le refuge de Hougarou (qui est à vendre), puis la route jusqu'à une piste qui nous permet de longer le gave (bien gros cette année) que nous traversons à un gué forcément un peu rempli.


Traversée que je voyais avec deux belles gerbes d'eau de chaque côté du VTT, style cinéma Hollywoodien. J'imaginais même le ralenti... Tu parles! Macash! J'ai en fait VECU le ralenti donc le résultat a été: les deux pieds dans l'eau! Nathalie aussi. Heureusement que les rêves n'ont aucune limite, nous ferons mieux la prochaine fois.


Retour tranquille par une allée royale puis le dernier tronçon sur route pour boucler ces 4 heures de balade et 30 kilomètres parcourus.

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jeudi 20 mai 2010

Gavarnie le retour



Nous persistons et retournons à Gavarnie pour retenter notre balade vers la brèche de Roland.


Un peu échaudées par les nuages de la veille, nous décidons de dormir un peu plus et décalons notre départ d'une heure. Nous le paierons plus tard!


Les nuages sont absents, le ciel est limpide et la chaleur nous tape dessus dès le départ. Bigre! On s'est peut-être planté dans l'horaire... La montée est silencieuse, nous finissons notre nuit mais je crois aussi que ça cogite pas mal dans les ciboulots.


Arrivées au col des Tentes nous réalisons vite que la descente vers la cabane des Soldats n'est réalisable qu'en passant d'une langue de neige à une autre. L'herbe est en train de prendre le dessus. Une descente qui nous prendra du temps d'autant plus qu'il faudra déchausser après la cabane.


Nous envisageons la montée au départ d'une bande de neige qui traverse les barres rocheuses: à ne pas louper. Puis notre regard remonte le flanc nord sous la cascade, parsemé de coulées. La cascade est dans l'ombre, on devine des traces de montée. Est-elle purgée? Il fait chaud. Très chaud. Trop chaud. Notre confiance s'effrite et notre manque d'expérience ne nous permet pas de nous lancer dans cette aventure. Nous reviendrons avec plus aguerri que nous.


On se tourne à droite et qui nous fait de l'oeil avec sa pointe aigüe? Le pic entres les Ports! C'est parti. Nous sommes rapidement au sommet où un vent sorti de nulle part souffle sa colère depuis l'Est. Il ne faut rien lâcher. Impossible d'aller jusqu'au cairn admirer le paysage et prendre des photos! Tant pis.


Dès la descente amorcée, plus rien. On se régale alors avec quelques virages en pente Nord sur une neige juste transformée et en compagnie d'un skieur croisé à la montée. Ces moments sont toujours agréables et nous cherchons avec Elke toutes les pentes possibles et imaginables jusqu'à l'arrivée à la voiture ski aux pieds.


Entre temps nous aurons croisé quelques belles marmottes que nous retrouvons quasiment en troupeau tout le long de la route descendant à Gavarnie. C'est le festival des marmottes aujourd'hui!

Couloir Swan et les Astazous

mercredi 19 mai 2010

Gavarnie et crête de la Pègue


Nous nous sommes levées bien tôt ce matin pour être sures d'avoir le temps d'aller faire un coucou à la brèche de Roland, d'être de retour à 13h et de profiter d'une neige encore bien présente avant qu'elle ne transforme trop.


 Mais c'était sans compter sur les caprices de quelques nuages qui nous ont bouché toute la vue sur l'itinéraire (descente depuis le col des Tentes vers la cabane des Soldats puis remontée sur la brèche... pas envie de faire la traversée depuis Boucharo!) Visibilité au col des Tentes: 5 mètres à tout casser. Ca devient chronique en ces lieux ces temps-ci. 


Pas le temps d'attendre une éventuelle éclaircie, nous avons aperçu une belle lueur sur Barèges en montant, nous redescendons à la voiture en deux virages, direction la Bat de Barrere. Gavarnie: c'était l'échauffement! Arrivées à SuperBarèges, nous rechaussons et nouveau départ à 9h25... pourtant on s'était levées tôt exprès, bouhhhhhh... Les 700m sont rapidement avalés sous un beau soleil, sur une neige bien transformée et bien dure car le regel est passé par là.


On repère les pentes de la descente, on en salive déjà.


Quelques minutes à un "sommetou" quelque part sur la crête et c'est parti!


De la pente, waouuuu!!! De la neige bien dure sous un touuut petit tapis de velours et on enchaîne.


Un petit couloir sympa, tout resserré, faut bien viser sinon attention à la touchette avec les rochers.


Puis c'est le slalom entre les pierres qui affleurent et c'est déjà les dernières pentes qui ont bien pris le soleil et sont souples à souhait. Quelques sauts en bas dans une espèce de soupette et c'est fini. Pas mal pour un 19 mai! Mais nous reviendrons à Gavarnie... peut-être même demain... non mais!


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mercredi 5 mai 2010

Poudreuse inattendue à l'Ayré



Après les importantes chutes de neige des dernières 48 heures, il n'était pas possible de rester tranquille dans ses pantoufles. Etant donné le risque avalancheux important nous prenons classiquement la direction de Barèges. La période est moins classique. Trouver 50 à 70cm de neige poudreuse bien sèche sous l'Ayré un 5 mai: ce n'est pas banal.


La montée est super agréable dans cette forêt qui a déjà été tracée ce jour. Merci pour la trace.


Le niveau de la neige atteint le dos d'Austine et Nora et elles restent intelligemment dans nos traces même si quelques pistes odorantes les font parfois dévier de la trajectoire facile et pratiquer alors un brassage intensif. Les boulettes sont en formation...



Nous sommes surprises de trouver une neige bien sèche qui laisse augurer de belles descentes. Mais c'est sans compter sur le cumul! La quantité est telle qu'il faut aller chercher le pentu le plus raide pour espérer prendre de la vitesse et oser quelques virages. On a l'impression de skier dans une énorme épaisseur de coton vaporeux, le relief est absorbé, les skis virent tous seuls, tout est souple...



Nathalie pour qui c'est une première poudreuse, première sortie par mauvais temps, première Ayré, lève les bras, écarte les skis, pousse des cris, pique des fou-rires, fait des traversées, tente des virages... mais jamais ne tombe!



Contrairement à Elke (roulade en avant super stylée) et moi qui testons le rembourrage des pistes. Même pas mal! De toute façon on avait prévu les combinaisons amphibies.



Les boulettes s'accumulent sous le ventre et les pattes des chiennes qui ont de plus en plus de mal à avancer. Nous faisons plusieurs pauses pour les débarrasser. Cette neige est redoutable, j'envisage même d'en porter une sur les épaules mais nous sommes presque au bout. Une fois arrivées à la voiture elles se calent aux pieds et ne bougent plus! Fatiguées les pépettes. Encore une fois: l'Ayré sous la neige avec une grosse poudre est un évènement à ne pas manquer.

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